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 la légende de la forêt disparue

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lo_hita
"On ne peut plus m'arrêter !!"
lo_hita


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MessageSujet: la légende de la forêt disparue   la légende de la forêt disparue Icon_minitimeLun 28 Nov - 13:45

heu, j'ai un début de nouvelle mais ce n'est pas un manga, alors je vous le poste mais si quelqun n'est pas d'accord avec le sujet du topic vous pouvez
annuler
contester sa présence
accepter et je continue

à vous de choisir.




la légende de la forêt disparue
chapitre 1
...Je sais, je suis différente des autres filles mais pas seulement parce que je ne m'habille pas comme elles mais aussi par mon attitude solitaire, ma couleur de peau qui est plus dorée presque bronze, puis mes yeux sont noirs totalement noirs et je peux dire que certains reculent devant le regard aussi bien que devant le poignard. Certains jours de marché quand j'arrive à me faufiler jusqu'aux étals de fruits je vois certains étrangers se donner du coude en me désignant du menton mais les chuchotements se tarissent rapidement la consigne est donnée, les boutiquiers les préviennent, il n'y a jamais de suite dans les bavardages.
Pour survivre dans ce pays, il faut être agile discret malin indispensable et plein de ressources. C'est comme ça que j'ai réussi à m'intégrer dans la bande j'y ai fait ma place et je suis acceptée, mais mon jeune age permet aussi qu'on me laisse tranquille même si certains soirs je croise un regard lourd, il y a toujours une fille qui est là pour divertir et le danger passe.
La forêt est mon amie, j'en connais chaque arbre chaque rochet. J'entends dire des autres qu'elle est dangereuse et qu'il ne faut pas y aller seul mais qu'ils ont donc peur de leur ombre les arbres me parlent-ils me racontent leurs histoires ancienne où leur territoire courrait sur des lunes et des lunes de marches. les cours d'eau chantent doucement pour accompagner leurs paroles et je sais que c'est là ma vraie place.
au cœur, il y a un endroit magique je le sent sur ma peau. Quand j'arrive tout près déjà ma gorge entonne un doux chant que je ne connais pas et qui disparaît aussitôt que je m'en éloigne. Puis dans un creux de rocher plus haut que les arbres environnants, qu'une mousse épaisse et verte recouvre le tout pour faire comme un lit, et là il y a comme une aura de scintillement. mes cheveux crépitent d'étincelles je crois que c'est la maison de la foudre alors je ne m'en approche pas. Il faut respecter le domaine de la foudre, elle est puissante et je ne veux pas risquer son courroux.....
Hélas, je ne peux vivre continuellement dans ma forêt tant aimée, il faut aussi que revienne parmi les miens, or, un jour, je suis rentrée plus tard car mes pas m’avaient conduit bien plus loin au nord, et je perçois venant du sentier un remue ménage qui fait penser à une troupe en déplacement. En alerte, je me glisse entre les arbres bordant le campement et j’aperçois des hommes en armes, s’afférant, pour un combat. Connaissant bien mon territoire, je suis à même de savoir qu’il n’y a aucune troupe de soldat au village et pas de guerre déclarée dans ce pays si pauvre et si pauvrement administré. J’en conclus donc que ce sont des mercenaires venus là pour nous déposséder des quelques biens si difficilement acquis. Le cœur battant, je recule doucement pour courir vers les miens quand un mouvement au coin de l’œil me fige instantanément. Un personnage vient d’apparaître de l’autre côté du camp entre les arbres, caché lui aussi. Il regarde les soldats avec une colère évidente, mais rien ne bouge. Sa main crispée sur une longue épée dont je n’ai jamais vu de semblable, sa main longue puissante est de couleur bronze foncé. Ses vêtements d’une discrétion telle que je ne l’avais pas vu au premier abord sont ni raffinés ni pauvres mais conçus pour faire qu’un avec la nature, ornés de symboles que je n’ai jamais vu même sur les parchemins du notable qui passe à l’occasion au village pour relever les sommes que les boutiquiers donnent au maître de notre canton... –



J’en avais profité ce jour-là, il était occupé à faire les comptes dans la sale de l’auberge, et fouillé dans ses affaires n’était pas un problème majeur. Je n’y avais trouvé que des parchemins long comme des jours sans pain (et ça je connais) et sur chaque rouleau, un sceau était apposé constitué d’un symbole élégamment orné, mais comparés aux broderies sur le simple manteau de l’inconnu s’étaient de vagues essais d’artisans débutants. Mon souffle que je retenais depuis son apparition me revint d’un coup et sans attendre un instant de plus filais à toute allure vers les villageois ignorants du sort qui leur étaient réservé tout en pensant à cet inconnu. Son visage m’était dissimulé sous une coiffe longue et tombante de chaque coté de ses joues, avec une ouverture à l’arrière pour laisser passer de longs cheveux tressés, d’un noir bleuté. Sur le devant, entre les pas de son manteau, j’avais pu apercevoir quelque parure pectorale en cuir orné de métal argenté. Un éclat sous la capuche m’a fait deviné qu’il porte des ornements d’oreilles, mais comme je n’ai jamais vu un personnage tel que lui, je ne peux deviner si ma déduction est exacte , et malgré l’envie qui me brûle d’aller le rejoindre j’arrive enfin au village et me précipite auprès de ma bande pour tout leur raconter. Tout, non. Je tairais ma découverte à propos de cet étrange inconnu, si différent des autres, et si semblable à mon reflet, et qui pendant quelques secondes, avait eu le même effet de picotement que la roche de la foudre. Me serais-je trompée sur cet endroit magique ? y aurait-il une autre signification ?

Le branle bas qui en suivit ne fut que confusion, affolement et désordre. Mais un certain calme peu à peu fit son apparition et en seulement quelques heures nous avions fait évacuer les femmes, les enfançons, les personnes atteintes du mal de la vieillesse doucement transportées hors du village dans un endroit éloigné de tout trafic, de tout sentier connu, avec quelques hommes forts pour les protéger en cas improbable de guerrier égaré. Quand au reste des personnes vaillantes, tous prennent armes de fortunes faux, bâton, vieille épée d’un passé familial glorieux, poignard, pierre, tout est bon pour avoir l’impression de pouvoir se défendre. Mais quelle dérision je le sais, moi qui ai vu l’éclat des armures, la puissante épée, la hache de guerre de ces forbans. Je ne sais que dire devant un tel dénuement, quand une idée point dans mon esprit et qu’aussitôt je suggère aux plus hardis d’entre nous. Il faut envoyer des éclaireurs pour avoir une idée de leur avance, voire de leur projet. Si l’attaque est imminente, nous sommes perdu. Mais si, fort de leur invincible certitude d’un combat gagné d’avance, comme je le pense, ils vont prendre leur temps et savourer quelque peu une échauffourée facile, nous pourrons alors nous disséminer autour du camp et jeter le désordre dans leurs chevaux. Subtiliser peut-être quelques armes négligées. Le projet adopté à ma grande surprise, (comme quoi dans tout marchand ou père de famille sommeille un combattant) nous partîmes, la bande, additionnée de quelques jeunes fermiers et moi, vers ce qui serait notre premier combat, et à ce moment-là j’ignorais encore que c’était le premier d’une longue liste qui m’amènerait très loin de ma chère forêt.

Tandis que notre plan se met en place, par de discrets trilles d’oiseaux nous communiquons alors nos positions et observons nos ennemis. Les feux de camps brûlent fort et des venaisons sont en cours de cuisson certains chantonnent grisés par l’alcool et l’anticipation. Le camp n’est pas calme certains fourbissent leurs armes d’autres graissent le cuir du harnachement des chevaux, rien ne semble présumer qu’ils sont sur leur garde. Chargée de détacher les montures, j’émets des sons rassurants pour que les bêtes ne s’effrayent en donnant l’alerte et l’un après l’autre dans un silence parfait que seul le bruit du camp vient interrompre, j’éloigne le plus grand nombre avant de les égarer dans ma forêt. Ils s’éloignent d’ailleurs très volontiers entant donné que le parfum de l’herbe fraîche en grande quantité les attire plus qu’une perspective de bataille. Quand je reviens les autres eux-mêmes, ont fait bon ouvrage et en passant en revue le résultat de la fauche, nous constatons que la récolte d’armes de point et épée en parfait état sont à notre disposition. Un regain de courage fourmille dans nos échines.
Un mercenaire sort du groupe et s’éloigne un peu en sifflotant, aussitôt deux de nos vaillants soldats de fortune le suivent discrètement et quelques minutes plus tard reviennent un sourire en coin et une arme de plus. Fort de ce combat facile nous continuons notre surveillance. L’attente ne sera plus très longue, en effet on s’est aperçu dans le camp qu’il manque quelqu'un à l’appel les recherches mollement intéressées, on crie un ordre et deux volontaires se détachent de leur repas pour aller voir. Bien sûr ils ne reviendront pas. Peu à peu une inquiétude se répand chez nos mercenaires. Une agitation crée l’effervescence qu’on attendait. Bientôt ils s’aperçoivent de la disparition des chevaux, et leur rage enfle comme une pandémie et tous au grand dam du personnage qui passe pour leur chef, tous s’éparpillent à l’orée de la clairière. Mais maintenant chacun se retrouve seul, l’attaque part aussitôt., J’ai repéré un homme qui s’éloigne entre les arbres vers la prairie où j’ai mené les bêtes. Je le dépasse, et grimpe sur une branche pour attendre son passage qui ne tarde pas. Je prends mon élan, le poignard à la main une lueur de colère froide au tréfonds du regard plus rien ne compte que cette gorge ouverte et palpitante, qui m’est offerte. Déjà le sang coule. Il n’a pas vu venir l’attaque et s’est fait surprendre., L’os craque sous le crissement de l’acier. Un gargouillis de surprise s’échappe puis la mort voile ses yeux. S’en est fini. Je repars à toute allure vers le lieu de la bataille et croise l’un des miens aux prises avec un géant bardé de cuir. J’avise son mollet dénudé et lui tranche les tendons d’un coup agile. L’homme déséquilibré par la douleur se fige une seconde. Il n’en faut pas plus à mon acolyte pour en profiter. Il fend de sa grande hache de bûcheron la clavicule d’où un craquement sonore nous indique que le bras en question ne sera plus une gène pour nous je tourne les talons pour poursuivre pendant qu’il achève son office. Encore quelques bagarres, ça et là et bientôt du groupe de mercenaires ne reste que le chef resté au centre du camp et regardant fixement un endroit donné de la forêt puis s’effondre sur lui-même. Je n’ai rien vu. Juste ressentit quelques picotements dans la nuque. Mais je sais comme si j’avais vu la scène. Je sais de qui il sagit

Pendant que les autres se rapprochent pour se taper sur l’épaule, décrire une scène spectaculaire, mimer l’effroi d’un ennemi, je me rends compte que personne ne s’est posé de question sur la mort soudaine du chef. Personne n’a rien vu. Dès lors, je n’ai qu’un objectif, il faut absolument que je découvre qui est cet être et pourquoi est-il venu après les mercenaires. Que poursuit-il. Tant de questions qui tournent dans ma tête que le vertige me vient. Je m’affaisse doucement dans l’herbe haute de la clairière tachée de sang. Une main agite doucement mon épaule tandis que quelqu'un passe un tissu humide sur mon visage. –" Hé petite ! nous laisses pas tomber maintenant ! tu as fait bon ouvrage de ton dard, ‘tit abeille ! " les gars sont fiers de toi. Allez, vient t’en on rentre remettre de l’ordre dans le village.
Rouge de honte de m’être fait surprendre dans une position de faiblesse, je remets un peu d’ordre dans mes vêtements et redresse les plumes de mes ailes ébouriffées. Vraiment je ne sais ce qu’il m’arrive. Ça m’embête à tel point que, pendant le retour, j’oublie complètement mes pensées précédentes et me retrouve toute étourdie entre les villageoises heureuses poussant des cris de soulagements, les enfants courants partout en exorcisant la peur qu’ils ont éprouvé à se retrouver en forêt attendant une issue incertaine de l’histoire. Le calme revenu avec la nuit, je trouve enfin un moment pour m’éloigner discrètement des dernières discussions autour d’un pichet d’hydromel, je m’assieds sur une souche et essaie de remémorer cette incroyable journée. Malheureusement il y a une part d’ombre, comme brouillé, qui englue un certain moment de ma mémoire et sournoisement quelque chose essaie de revenir. La tête brûlante entre les mains, je tourne et retourne toutes les images gravées quand tout à coup, surgit un fait incroyablement précis qui ouvre la porte à un déferlement de détails. Comment avais-je pu oublier ceci ! Ma décision est prise. Je dois partir à la recherche de cet énigmatique personnage qui hante ma mémoire, et y joue des tours, car je sais très clairement que c’est lui qui a essayé d’effacer sa trace de mon esprit Ma détermination n’en est que plus forte. Avant longtemps, il apprendra, ce mécréant, qu’on ne joue pas avec moi !


voilà en fait c'était au départ une idée de scénar manga mais j'ai pris grand plaisir à écrire alors je me suis plongée dedans.
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hakurou
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MessageSujet: Re: la légende de la forêt disparue   la légende de la forêt disparue Icon_minitimeLun 28 Nov - 17:42

ainsi donc c'est un mecreant!
chapeau l'artiste!
mal aux doigts probablement
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MessageSujet: Re: la légende de la forêt disparue   la légende de la forêt disparue Icon_minitimeLun 28 Nov - 17:49

et pourquoi que j'aurais mal aux doigts mon choux?
àlors tu crois que ça a sa place dans le forum?
ça t'a plu?
qui veut la suite?
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MessageSujet: Re: la légende de la forêt disparue   la légende de la forêt disparue Icon_minitimeLun 28 Nov - 17:54

bien sur que ca ma plu princesse.
mais sur le forum ca manque de mise en pages donc j'ai encore mal aux yeux pour le moment mais oui ma foie ca a ca place, au pire demande au propriétaire, il est cool donc ca ira!
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MessageSujet: Re: la légende de la forêt disparue   la légende de la forêt disparue Icon_minitimeMar 29 Nov - 8:29

Heu jai la flemme de lire je lirais plus tard mais sa a laire bien ^^ thumright
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Smash
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MessageSujet: Re: la légende de la forêt disparue   la légende de la forêt disparue Icon_minitimeMer 30 Nov - 11:50

Evidement que sa à sa place dans le forum, quelle question ^^.

Au debut, en voyant toutes ces lignes rouges, je ne vais pas le cacher, j'avais un peu de flemme a lire tout ça. Mais je m'y suis mis, je comptais me limiter a un paragraphe, mais finalement j'ai tout devorer (quel goinfre ^^'). Une fois qu'on commence on ne peut plus s'arreter lol.

En tout cas c'est super bien ecrit, le scenario est plutot sympa, dans une ambiance plutot sombre. Lors de la bataille, on est completement plongé dedans (j'aime beaucoup les sons que tu nous fait entendre (craquement des os, jaillissement du sang lol, c'est tres gore ^^)).
Sa peut etre tres interressant d'adapter cette nouvelle en manga (ou en bd).
Dailleurs sa me fait penser (mais c'est un truc a part), ça peut etre tres interressant aussi de voir comment les dessinateurs du forum interprete ta description des personnages et des lieux, de comparer ensuite avec ce que tu avais imagine toi meme. Sa revele la façon de penser, d'interpretation des gens ^^.

Revenons en a la nouvelle ^^, point de vue orthographique, je crois pas avoir vu de faute, juste des majuscules oublier au debut du texte (au debut, parce qu'apres, on fait plus attention à ça lol).

Moi en tout cas, c'est claire, je veux la suite ! ^^
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MessageSujet: Re: la légende de la forêt disparue   la légende de la forêt disparue Icon_minitimeMer 30 Nov - 11:58

merci adorable smash!


alors je continue

Pourtant, je mettrais plusieurs jours avant que mon départ ne soit effectif. Non que j’aie beaucoup d’affaires car ne possédant rien, cela ne pèsera pas lourd dans mon balluchon, mais, hormis ma dague, il me faut prendre une couverture en plus de ma cape qui a plusieurs fonctions dont celle de cacher mes ailes. Un peu de viande séchée pour les périodes infructueuses, et une paire de mocassin supplémentaire. Je me vois très mal marcher plusieurs jours avec du cuir mouillé. Un nécessaire de réparation me sera offert avec une larme très vite cachée par mon " frère de lait ", qui ne peut m’empêcher de partir, mais je vois bien qu’il a une pointe d’envie dans son attitude. Le courage lui marque pourtant de m’accompagner. Après un dernier adieu à la bande, je me retrouve déterminée plus que jamais, à me lancer dans la plus folle des randonnées que je n’ai jamais osé faire.
Le premier soir, je fais halte au milieu d’un bosquet de chênes liège qui forment un cercle parfait. Une impression de magie ressort toujours dans ces espaces clos. Depuis mon enfance, j’ai ressenti cela, et tout naturellement pour mon repos de la nuit cet endroit est tout indiqué. Après avoir ramassé quelques brindilles, je reviens du ruisseau qui court entre les arbres plusieurs mètres plus bas, avec ma gourde fraîchement remplie, et bientôt, un petit feu éclaire mon camp de fortune où je fais griller quelques écrevisses, avec les baies que j’ai trouvées le long du chemin, cela fait un repas tout à fait respectable. Doucement le sommeil gagne en force e me prépare au repos mérité. Nulles pensées d’inquiétude viennent troubler mon sommeil cette nuit-là. Alors que mon esprit s’élève parmi le faîte des arbres je ressens une puissance qui fait vibrer les alentours. Elle n’est pas faible, seulement éloignée, je me sens attirée par cette pulsation comme un appel. Un sentiment de liberté inconnu jusqu’alors, m’envahie et tout mon corps vibre de cette sensation d’intensité.
Au matin la rosée a déposé sur l’herbe douce une robe de perle de cristal. Le chant des oiseaux, tapageur à cette heure matinale m’incite à me lever de bonne humeur. Un repas vite avalé, je prends le sentier en me laissant guider par un sentiment étrange, comme si je suivait une intuition ou quelque chose d’approchant. Les arbres peu à peu se font plus denses, la forêt est incroyablement présente dans ces lieux comme si la vie y palpitait d’une manière plus animale. Incroyablement intimidée je m’approche d’un hêtre chenu, et effleure du bout de mes doigts l’écorce couverte de lichen. Je l’entends murmurer dans une ancienne langue, des mots qui ressemblent au vent. Ils m’entourent et me caresse comme un enfant retrouvé. Je pleure sans savoir pourquoi, l’émotion est si forte. Je n’ai pas besoin de comprendre ces mots. Son histoire est encrée dans mon sang. La découverte d’une si grande alliance me laisse désemparée. Je comprends qu’une mission m’est donnée, mais qui suis-je pour mériter un tel honneur ! Je pose mon front sur sa mousse grisonnante et lui murmure à mon tour plus qu’une promesse, un engagement. Désormais, ma vie ne sera plus vide de sens, uniquement préoccupée par ma survie, mais je dois retrouver le guide qui redonnera à la forêt sa puissance d’antan. Forte de cette nouvelle énergie, après un dernier adieu au vieil arbre, je reprends ma course d’une foulée déterminée.
Quelques jours de marches se sont écoulés depuis la rencontre avec mon destin. En ce printemps naissant, la chasse est fructueuse, car le gibier ne manque pas. Les sentiers des animaux me mènent toujours à des points d’eau, les biches me montrent les meilleurs endroits pour se réfugier la nuit, grâce à leur fréquents va et vient. Peu à peu la forêt si belle s’éclaircit pour laisser ça et là des parties non boisées comparables à d’anciens champs cultivés mais aujourd’hui abandonné. Quelques pas plus loin je découvre des restes d’habitations qui remontent à plusieurs années d’abandon. À l’orée d’un petit bois de noisetier maigre et racorni, il y a trois tombes presque effacée par les herbes folles et les fleurs des champs.
Mon cœur se serre en pensant à ses gens qui s’étaient établis ici il y a plusieurs années avec leur fatigue, leur courage et leurs rêves de paix. Mais que se passe-t’il donc dans ce monde, qu’une famille paisible ne puisse avoir sa place dans un endroit si reculé, oublieux du monde et de ses douleurs. Mon chemin se poursuit sans trop m’attarder sur ce triste site, et bientôt, je sens des odeurs subtiles inconnues qui me laissent un vague sentiment de malaise. Cette odeur n’est plus le parfum riche et vert de la forêt, mais lourd et humide. La terre colle à mes pieds, et des plantes longilignes souple comme de grandes herbes forment des barrages qui m’empêchent d’avancer. Le sol devient spongieux, et c’est cette odeur d’eau stagnante qui envahi maintenant tout l’environnement. Des clapotis réguliers se font entendre et j’espère qu’un volatile se laissera prendre par mon arme car j’ai grand faim. Poignard en main, je me prépare à sauter sur ma proie quand, d’un grand bond un personnage des plus surprenants fait son apparition. Couvert de boue, les mains pleines de poissons frétillants, un …Garçon ?… se dresse à demi, effrayé par mon arme encore pointée sur lui. Mais je ne vois que ses poissons qui essaient désespérément d’échapper aux doigts longs et fins qui les retiennent prisonniers. J’ouvre la bouche pour lui demander si on peut partager son butin, quand soudain il disparaît d’un bond.
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MessageSujet: Re: la légende de la forêt disparue   la légende de la forêt disparue Icon_minitimeMer 30 Nov - 12:26

Tu devrais editer ton premier message, pour que les lecteurs puissent lire les deux chapitres d'affilés (question de commodité ^^).

Cette deuxieme partie est un peu plus courte (j'aurais aimé savoir qui est ce petit garçon ...) mais elle est toujours aussi bien narré. J'ai vu qu'il y avait des passages philosophiques ^^ ( " Mais que se passe-t’il donc dans ce monde, qu’une famille paisible ne puisse avoir sa place dans un endroit si reculé, oublieux du monde et de ses douleurs").

Vivement la suite ^^.
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MessageSujet: Re: la légende de la forêt disparue   la légende de la forêt disparue Icon_minitimeMer 30 Nov - 13:08

Idem!
la suite, la suite !!!
que de mysteres dans cet endroit etrange
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MessageSujet: Re: la légende de la forêt disparue   la légende de la forêt disparue Icon_minitimeMer 30 Nov - 13:50

oui, oui, j'arrive! mais j'ai pas envie d'éditer parce que le texte serait trop long et ya des gens qui n'aiment pas trop ire quand c'est long, donc mar tites étapes je trouve que ça le fait mieux.ouala.pi si QUELQUN VEUT LE TEXTE ENTIER JE PEUX L'ENVOYER SAUF QUI YA PAS ENCORE LA FIN HÉHÉ J'AI PAS DE MUSE.

La réaction du garçon me surprend qu’à peine car au moment où il disparaît, je perçois un grondement dans la terre, me jette aussitôt à sa suite. J’atterris dans ce qui me semble être un fatras de branches, mais ne bouge plus. Le son est maintenant à son apogée, c’est un martèlement de sabots venu tout droit de l’enfer. Des rugissements, des hurlements d’horreur, des piaulements, ricanements et autres bruissements de toutes origines emplissent soudain l’air à tel point que l’air lui-même se raréfie et devient un cri permanent. Ce cri s’atténue pourtant car au bout de quelques minutes la cavalcade s’amenuise pour peu à peu disparaître. Mes oreilles bourdonnent et je frissonne, je suis glacée jusqu’aux os, et ce n’est pas à cause de la boue, mais bien ce que je viens d’entendre ! quel pouvait bien être ce cauchemar sonore, je regarde enfin autour de moi pour essayer de distinguer mon étrange compagnon pécheur, quand je m’aperçois que les branches sont en fait ses jambes et ses bras. Quelle n’est pas ma surprise en le voyant sourire d’un air un peu gêné, je me déplace si vite de cette inconfortable situation que j’en tombe à la renverse. Dans la boue, jusqu’au cou. Un grand éclat de rire vient alors réchauffer mon cœur glacé lui aussi, et, à mon tour, je me déride d’un sourire qui se termine en éclat de rire léger qui s’emmêle avec le sien et ces deux rires d’enfant là, au milieu du marais est tout aussi étrange et inattendu que l’autre bruit quelques instants auparavant.
Après êtres sortis du marécage, je demandais à mon compagnon de boue qu’elle était cette étrange chevauchée. Il me regarde surpris, laisse quelques secondes passer comme s’il repassait ma question dans sa mémoire afin de vérifier s’il l’avait bien comprise, puis il répond d’une voie ou sourd la peur :
-" C’est la chasse galerie du roi des fées ! tu ne peux pas ignorer la chasse galerie quand même ! ce serait trop incroyable.
-" Et bien si c’est vrai ! je ne connais ni roi des fées ni chasse ni galerie. Peux-tu m’expliquer ce que c’est et pourquoi tu trembles chaque fois que l’ion prononce ce nom.
-" C’est incroyable, incroyable, le roi des fées vient avec sa compagne la reine chaque solstice d’été, mais ils se séparent chaque nuit pour se réconcilier le lendemain. La nuit le roi est en colère, chaque nuit il doit trouver un présent. Un présent original qui la ravisse et lui pardonne. Mais la reine est capricieuse et exige l’impossible. Lors, le roi et sa chasse, qui est composé du petit peuple, gnomes, farfadets, tous ceux qui les croisent tombent dans leurs pouvoirs et deviennent leurs sujets contre leur gré et pour l’éternité. Il est à la recherche de l’inhabituel, de l’extraordinaire, et il se trouve que tu es justement quelqu’un d’extraordinaire car je n’ai jamais rencontré une personne comme toi. Qui es-tu, et d’ou viens-tu, quel est ton peuple, comment ce fait il que tu sois ici ?

------------------------------------------------------------------------

Mon vrai nom de famille, je ne le connais pas tu sais. je n'ai jamais connu mes parents. Les gens du villages chez qui j'ai grandi m'ont toujours appelé 'tit abeille. Je sais c'est plutôt un surnom ! je ne comprends pas ce que tu veux dire par différente, puisque j'ai deux bras et deux jambes comme toi ah oui pour les ailes, je ne sais pas vraiment mais j'ai du mal à m'en servir, je crois qu'elles n'ont pas la bonne taille. Dis, on ne pourrait pas les manger tes poissons parce que si tu les as pêchés pour rien ce serait vraiment dommage !
Un moment plus tard satisfaits tous deux de notre repas grillé, je lui proposais de faire plus ample connaissance en marchant vers son village. Il m'explique que, dans son peuple, il a l'age où l'on doit passer une sorte d'épreuve et qu'il doit se décider pour choisir lequel afin de réaliser son passage à l'adulte, mais pour le moment il n'a toujours rien trouvé d'intéressant. Sa recherche fait aussi partie de l'épreuve car elle doit être judicieux pour avoir une place favorable dans son avenir. Les présentations faites on me propose un endroit confortable pour passer la nuit et je me retrouve seule avec mes pensées tourbillonnantes. Mes yeux pourtant vont se fermer sans que je m'en aperçoive et le sommeil m'emporte alors que j'essaie de lutter pour réfléchir sur la route à prendre. Quelques longues heures plus tard et un délicieux petit déjeuner composé de miel incroyablement parfumé et de lait frais mousseux, je retrouve mon ami Ohol qui a encore des traces de lait prouvant que lui aussi a bénéficié d'un petit déjeuner royal.

__________


c'est au matin du deuxième jour que je comprends que quelque chose me retient ici ce village paisible ou rien ne se passe dans la journée mais où tout peut arriver une fois la nuit tombé. Je demande aux patriarches des détails sur cette étrange histoire que m'a racontée mon nouvel ami et peu d'entre eux ont le courage de me répéter ce que je sais déjà hélas. Rien ne vient m'aider à comprendre le sens illogique de ces personnages sans consistance réelle et pourtant je sens que je suis liée à cette histoire. Mon cœur me dit d'aller vers la reine. Mais mon projet met Ohol tellement hors de lui que je laisse tomber en apparence et attends, l'heure malveillante de la querelle des amoureux féeriques, pour me glisser hors de la douce quiétude du village et m'avance subrepticement entre le feuillage du bois maudit.

pour toi

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Zorro
Cavalier qui surgit hors de la nuit
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MessageSujet: Re: la légende de la forêt disparue   la légende de la forêt disparue Icon_minitimeMer 30 Nov - 14:00

Raaahhhh !!!


ma flemme legendaire m'empeche de lire ces mots pour l'instant, tu m'en veux pas trop





un jour je m'y mettrais, promis Wink
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lo_hita
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MessageSujet: Re: la légende de la forêt disparue   la légende de la forêt disparue Icon_minitimeMer 30 Nov - 14:04

c'est marrant, chui pas surprise!


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Zorro
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MessageSujet: Re: la légende de la forêt disparue   la légende de la forêt disparue Icon_minitimeMer 30 Nov - 14:07

Lol ben chez moi c'est bizzare mais je suis comme pris d'une peur panique quand je vois un texte ^^^


(et ouais meme mes livres pour le lycee (sur lesquels je suis controlé) je les lis pas ^^^')
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MessageSujet: Re: la légende de la forêt disparue   la légende de la forêt disparue Icon_minitimeMer 30 Nov - 14:59

dis dont princesse, tu la puise ou ton inspiration?
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MessageSujet: Re: la légende de la forêt disparue   la légende de la forêt disparue Icon_minitimeMer 30 Nov - 15:08

à travers ma loooongue histoire et mes rencontres diverses et variées puis des recherches sur m. Google les livres d'histoires et que sais-je encore.

pourquoi?
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MessageSujet: Re: la légende de la forêt disparue   la légende de la forêt disparue Icon_minitimeMer 30 Nov - 15:15

juste comme ca, c'est interessant
moi aussi je me suis mis a ecrire un livre "les sombres royaumes" en plusieurs parties
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MessageSujet: Re: la légende de la forêt disparue   la légende de la forêt disparue Icon_minitime

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